Conseils en gestion et aménagement de cimetières
L’expérience nous a trop souvent amené à déplorer la confusion existant entre « extension d’un cimetière» et «recul du mur pour augmenter la surface de juxtaposition des tombes».
" L’extension d’un cimetière est une réalisation qui ne peut pas se traiter comme une réponse minimaliste à une obligation légale."
En premier lieu, il convient de rassembler tous les éléments nécessaires à une réflexion d’ensemble, préalable à une réalisation adaptée et durable.
Si les travaux sont souvent d’une réalisation relativement simple, la juste conception d’une extension de cimetière met en jeu des notions très diverses, parfois complexes, souvent ignorées.
L’une de ces caractéristiques est de devoir répondre à la fois à des besoins à court terme (généralement moins de cinq ans), et à un objectif de développement durable, à l’échelle du siècle.
La clef d’une extension réussie est d’apporter une réponse harmonieuse à cette double contrainte :
Court terme - Très long terme.
Comme l’a parfaitement décrit l’architecte référence Robert AUZELLE, dans son remarquable ouvrage "Dernières demeures" :
"Aucun travail n’est possible sans un bilan de ce qui existe aujourd’hui, d’où statistiques et inventaires préliminaires."
La mise en place de ce bilan est réalisé au sein d’une phase dite de « programme ». Ce programme (dont l’obligation est précisée par la Loi MOP n° 85-704 du 12 juillet 1985 Art 2 § 2) s’appuie sur les études préliminaires qui sont, concernant la plupart des projets d’extension, de 3 types :
Ces études permettent à la fois :